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Avocat Toulouse : Baisse record de la mortalité routière en 2025, quelle réalité derrière les chiffres ?

  • Photo du rédacteur: Maitre Bensemhoun-Gonzalez
    Maitre Bensemhoun-Gonzalez
  • 17 avr.
  • 4 min de lecture

L’année 2025 marque un tournant historique dans la lutte contre les accidents de la route : le nombre de décès sur les routes françaises est tombé à son niveau le plus bas depuis 1954, selon les chiffres publiés par la Sécurité routière. Cette baisse spectaculaire est saluée par les pouvoirs publics comme une victoire des politiques de prévention.


Mais au-delà de l’annonce chiffrée, que révèle réellement cette évolution ? Les victimes d’accidents corporels sont-elles pour autant mieux indemnisées ? Les conducteurs sont-ils plus prudents, ou simplement davantage surveillés ? Enfin, quelle est la place de l’avocat à Toulouse spécialisé en accidents de la route dans ce contexte où la responsabilité et les droits des victimes demeurent au cœur des enjeux ?


1. Des chiffres en forte baisse, une première depuis 70 ans

Les données publiées en février 2025 indiquent qu’en 2024, 2 550 personnes ont perdu la vie sur les routes de France métropolitaine, soit une baisse de 12 % par rapport à l’année précédente. C’est une première depuis les années 1950, et un résultat qui s’explique par plusieurs facteurs :

  • Extension des zones 30 dans les centres urbains (comme à Toulouse).

  • Déploiement massif de radars multifonctions.

  • Meilleur contrôle de l’alcoolémie et de l’usage de stupéfiants.

  • Campagnes de sensibilisation ciblées.

  • Intégration progressive de technologies embarquées intelligentes (freinage automatique, assistance de conduite, limiteur de vitesse, etc.).


2. Moins de morts, mais pas forcément moins de victimes

La baisse du nombre de décès ne doit pas masquer une autre réalité : le nombre d’accidents corporels reste élevé, tout comme les blessures graves, invalidantes ou générant des séquelles à vie.


Un choc à 30 km/h ne tue pas forcément, mais il peut laisser des traumatismes psychologiques, des lésions neurologiques, des fractures complexes ou provoquer une incapacité temporaire ou permanente. Et pour ces victimes, le combat pour une juste indemnisation reste inchangé, voire plus difficile.


3. L’assurance, pas toujours au rendez-vous

Dans un contexte de baisse des accidents mortels, certains assureurs peuvent tenter de minimiser les indemnisations, en considérant que la violence des chocs est moindre. Or, cela ne reflète pas la réalité des préjudices subis.

Les blessures « invisibles » – douleurs chroniques, stress post-traumatique, fatigue, troubles du sommeil – ne sont pas toujours reconnues à leur juste valeur sans l’appui d’un avocat spécialisé.

Maître Bensemhoun-Gonzalez, avocate à Toulouse, veille à ce que chaque préjudice, même psychologique, soit reconnu et indemnisé dans son intégralité.


4. Les accidents de deux-roues en forte progression

Un des effets secondaires de l’essor des mobilités douces est la hausse des accidents impliquant des vélos, trottinettes et motos. À Toulouse comme ailleurs, les infrastructures ne sont pas toujours adaptées, et les conflits d’usage se multiplient.

En 2024, les cyclistes représentaient environ 10 % des morts sur la route, une proportion en constante augmentation. Pour ces usagers vulnérables, la baisse globale de la mortalité ne change rien à la réalité de leur exposition au danger.

Un accident en deux-roues est souvent grave, même à faible vitesse. Et les procédures d’indemnisation nécessitent une approche spécifique : expertise médicale fine, analyse des circonstances, appui psychologique, autant d’éléments que seul un avocat expérimenté peut coordonner.


5. Les défis restent nombreux malgré les bons résultats

Même si la mortalité baisse, plusieurs défis majeurs persistent :

  • La difficulté d’accès à l’information pour les victimes.

  • La complexité croissante des procédures (expertises médicales, recours contre des conducteurs non assurés, contestation d’offres d’indemnisation).

  • La prolifération des litiges avec les compagnies d’assurances, qui cherchent souvent à régler les dossiers au moindre coût.

  • Les victimes d’accidents à l’étranger ou de dommages indirects (comme le préjudice par ricochet) restent peu protégées si elles ne sont pas assistées.


6. Le rôle de l’avocat : plus essentiel que jamais

Le paradoxe est clair : moins de morts, mais plus de complexité juridique pour les survivants. Le rôle de l’avocat n’est donc pas diminué par la baisse de la mortalité, bien au contraire.

Maître Bensemhoun-Gonzalez intervient :

  • Pour défendre les droits des victimes et obtenir réparation intégrale.

  • Pour lutter contre les tentatives de sous-évaluation des préjudices.

  • Pour coordonner les expertises, y compris dans les cas de handicaps permanents.

  • Pour représenter les proches de victimes dans le cadre du préjudice d’affection ou du préjudice économique.


7. Une réalité toulousaine contrastée

À Toulouse, la mairie a développé une politique proactive : extension des pistes cyclables, zones 30 généralisées, radars pédagogiques… Malgré cela, la densité du trafic, les travaux, et le développement rapide des nouvelles mobilités créent un environnement accidentogène.

Chaque jour, des accidents impliquant des automobilistes, des deux-roues, des piétons ou des bus urbains sont recensés. Et chaque jour, des victimes sont confrontées à des délais d’indemnisation, à des expertises contestables ou à des refus de reconnaissance.

Dans ce contexte, l’accompagnement humain et juridique d’un avocat à Toulouse est un levier décisif pour transformer une situation d’injustice en réparation équitable.


📣 Moins de morts, mais toujours des victimes : faites-vous accompagner à Toulouse


Même si la mortalité routière diminue, chaque accident reste un drame individuel. Douleurs, pertes de revenus, invalidité, stress… Ne laissez pas les chiffres masquer votre réalité. Maître Sharon Bensemhoun-Gonzalez, avocate à Toulouse spécialisée dans les accidents de la route, vous accompagne dans toutes les étapes de votre procédure d’indemnisation : expertise médicale, défense face aux assureurs, évaluation des préjudices. Vous n’êtes pas seul(e), faites valoir vos droits.

 
 
 

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